Au cours du point de presse hebdomadaire consacré au commentaire des travaux du Conseil des ministres, Son Excellence le ministre de l’Économie et des Finances, M. Sid' Ahmed Ould Bouh, a fait le point sur trois projets de loi relatifs à des accords de financement majeurs.
Le premier ensemble de textes concerne le développement de la formation professionnelle et le renforcement de la résilience des populations rurales. Il s'agit de deux accords distincts signés avec la Banque islamique de développement (BID), mais portant sur un projet intégré visant à améliorer la formation professionnelle et l’employabilité des jeunes.
Le premier accord, signé le 21 mai dernier, porte sur un montant de 26,21 millions d’euros, soit environ 1,128 milliard d’ouguiyas nouvelles. Il prévoit la construction à Dar Naïm d’un pôle technologique polyvalent pouvant accueillir jusqu’à 1 360 stagiaires. Ce financement, remboursable sur 20 ans avec un différé de quatre ans, bénéficie d’une marge bénéficiaire annuelle de seulement 1,9 %.
L’accord comprend également la réhabilitation du Centre de formation professionnelle aux métiers du bâtiment, des travaux publics et de l’artisanat urbain.
Le second accord, signé la même date avec la BID, complète le financement du projet à hauteur de 9,5 millions d’euros. Cette enveloppe additionnelle est destinée à des volets plus spécialisés : renforcement des capacités institutionnelles, élaboration des curricula, formation des formateurs, appui institutionnel global, ainsi que la mise en place d’un programme de bourses pour trente stagiaires. L’objectif est ainsi de garantir la pérennité de la formation au profit des apprenants les plus méritants.
Quant au troisième accord, il a été conclu avec le Fonds africain de développement le 28 mai 2025. Celui-ci prévoit un financement de près de 7 milliards MRO pour le projet intitulé « Renforcement de la résilience rurale ». Ce projet vise à améliorer la gestion et le développement des ressources en eau à des fins domestiques, productives et environnementales, à travers la mise en place d’infrastructures hydrauliques résistantes aux aléas climatiques.
Il inclut également des programmes intégrés de lutte contre la pollution, de renforcement des outils de planification et de développement des capacités sectorielles, dans le but d’« assurer un accès équitable et inclusif à l’eau dans les zones rurales de notre pays ».